L’histoire du chapeau de paille
Le chapeau de paille est porté partout dans le monde. Il trouve son origine dans l’Antiquité, mais on n’en connaît pas les premières formes. Cependant, l’histoire du chapeau de paille prend racine en Europe, au Moyen Âge. Connu comme étant la coiffe des paysans, le chapeau de paille aux larges bords servait pour se protéger la tête des ardeurs du soleil. Il était pratique grâce à son matériau léger et abordable.
Ce genre de chapeau atterrit ensuite dans la région toscane, en Italie au XVIe siècle, où il devient un symbole d’élégance de toutes les cours princières. Cet emblème d’élégance fut ensuite plébiscité par les femmes, car il protégeait la blancheur de leur teint, signe de noblesse et de beauté. C’est uniquement à partir du XIXe siècle que les femmes françaises le portaient lors des promenades, dans leur jardin ou à la campagne. Au fil du temps, le chapeau de paille a revêtu différentes formes et aspects.
Les formes connues du chapeau de paille
Créé dans les années 1880, le canotier est un chapeau de paille connu sous sa forme ovale et ses bords plats. Orné d’un ruban, celui-ci est très apprécié par les cyclistes et les sportifs. D’abord plébiscité par les hommes, il finit ensuite par être adopté par les femmes. Cet accessoire de mode masculin par excellence est aussi le chapeau emblématique de Coco Chanel.
Le sombrero est un grand chapeau de paille qui trouve son origine au Mexique. Ce terme signifie aussi chapeau en espagnol. Tant prisé par les Mexicains, ce couvre-chef offre un peu de fraîcheur grâce à ses très larges bords. Par la suite, les musiciens mariachis l’ont adapté comme un élément de leur costume de performance.
Le panama quant à lui, est un chapeau de paille d’origine équatorienne. Cette forme est sans doute la plus célèbre que les chapeaux de paille aient eue au cours de l’histoire. Porté à l’origine par les ouvriers d’équateur pour se protéger la tête du soleil, ce chapeau est à la fois souple et léger. Il se distingue des autres chapeaux de paille par sa forme à large bord du genre borsalino.
Un chapeau de paille de qualité
Les chapeliers fabricants utilisent pour la plupart du temps de la paille pour tisser ce chapeau. Cette partie de la tige de céréales est coupée lors de la moisson, après avoir fourni de litière pour les animaux, elle trouve sa place en vannerie. Cependant, ce genre de chapeau n’est pas forcement fabriqué avec de la paille. Les chapeliers en fabriquent aussi à partir de roseaux et raphias. On reconnaît la qualité d’un chapeau de paille par sa finesse de son tressage et sa résistance.
Pour reconnaître un chapeau de paille de qualité, il faut prendre en compte de la finesse du tressage. Il faut savoir que plus le diamètre des mailles est petit, plus la densité du maillage est importante et, plus le maillage est fin, plus le chapeau est résistant. Un chapeau de paille de qualité est aussi reconnu par le grand nombre d’anneaux « vueltas » visibles au fond de celui-ci.
Un tissage de qualité repose sur la droiture et l’homogénéité des mailles. Toutefois, ces dernières présentent toujours des irrégularités si le chapeau de paille en question est confectionné à la main. Un autre facteur déterminant, l’homogénéité de la couleur de paille. La teinte de la paille varie selon l’origine de la paille, il faut seulement se méfier des chapeaux de paille affichant une couleur largement différente sur une zone. Pour faire le bon choix d’un chapeau de paille, il faut donc vérifier la finesse de tressage, mais il ne faut pas oublier de faire référence à des chapelleries de renoms.